En France, le dispositif de pharmacovigilance s'articule autour des éléments suivants :
- Une infrastructure de trente Centres Régionaux de Pharmacovigilance (CRPV) disséminés à travers le pays, qui facilite la communication avec les professionnels de la santé et les patients.
- La collecte centralisée et l'analyse des données relatives aux risques médicamenteux par divers comités scientifiques de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM), ce qui permet à l'agence d'adopter des mesures de communication sur les risques d'effets indésirables des médicaments, de prévention de ces risques, ou d'atténuation de leur gravité.
Le cadre français de la pharmacovigilance se compose de :
- Un niveau national avec l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM).
- Un niveau régional avec les CRPV, qui sont stratégiquement répartis pour optimiser les interactions avec les acteurs de santé.
- Les autres parties prenantes incluent les professionnels de santé, les patients ou leurs associations, et les entreprises pharmaceutiques.
Ce système s’intègre dans un contexte plus large, au sein d’une structure européenne de pharmacovigilance et d’évaluation des médicaments, coordonnée par l’Agence Européenne du Médicament (EMA), tout en respectant les spécificités nationales