Le rapport de pharmacovigilance sur le sujet confirme la réduction des complications liées au déficit en DPD depuis les recommandations de 2018 pour ces médicaments anticancéreux. Aucun cas « évitable » de décès ou de mise en jeu du pronostic vital n’a été identifié chez des patients traités par une fluoropyrimidine et non dépistés pour le déficit en DPD depuis 2020. Néanmoins des informations issues de travaux de recherche et de données de l’Assurance Maladie, suggèrent une application insuffisante des conditions de prescription et de délivrance. Le dosage de l’uracilémie avant ces traitements est crucial pour adapter la posologie. Le traitement est contre-indiqué en cas de déficit complet en DPD, et une surveillance renforcée est nécessaire pour les déficits partiels. La prescription dépend des résultats du dépistage avec une mention obligatoire sur l’ordonnance, vérifiée par le pharmacien. Un rappel de cette obligation a été envoyé aux établissements et professionnels de santé pour garantir leur application stricte.
Dépistage obligatoire du déficit en DPD (dihydropyrimidine déshydrogénase) pour les chimiothérapies à base de 5-FU ou capécitabine
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